lundi 19 juin 2017

Festival de l'été

Cet été retrouvez-moi sur mon stand au festival Le Lot et la Laine qui se déroule à l'éco-musée de Cuzals, dans la vallée du Célé, les 22 et 23 juillet. 
Ce sera le rendez-vous que tout le monde attend avec impatience depuis 2 ans et maintenant que je suis en Aveyron, je ne vais certainement pas le louper ! 


mercredi 15 février 2017

Les chaussettes de l'archiduchesse

Sont tricotées ! 

J'ai résisté au syndrome de la 2e chaussette et réussi à enchaîner les 2 l'une à la suite de l'autre, presque sans m'arrêter. 

Alors voilà, la laine a été filée à la main, issue d'un ruban de Préalpes-Mourerous acheté à l'APPAM.
(Les moutons Préalpes et les moutons Mourerous, sont deux espèces qui sont élevées dans le Sud des Alpes).
Autant dire que ces chaussettes ont été produites en circuit court ! Mouton élevé dans le sud de la France, ruban teint et filé dans l'Aveyron, et chaussettes portées là où mes pieds me porteront ! ;-)

J'avais 100 grammes de ces fibres que je n'avais pas encore testées au filage. Je n'ai pas de photo du ruban mais j'y avais jeté des taches de violet, vert, orange et un peu de jaune (à moins que le vert ne se soit éclairci et étalé à la cuisson)... J'avais laissé pas mal de zones blanches, ce qui a contribué à adoucir les couleurs au filage.


Comme d'habitude, je n'ai pas du tout filé en me disant que j'allais tricoter des chaussettes ! J'ai filé, le plus fin possible en me disant que j'avais une bonne longueur. Mais qu'est-ce que j'allais faire de ce fil si fin ? Le retordre en Navajo était une option, et là j'ai commencé à me dire que pour ces chaussettes ce serait pas mal. 
Donc voilà, 10 heures de filage + 3 heures de retors = 390 mètres filés sur l'Aura (ce qui veut dire que j'avais quand même environ 1100 mètres pour 100 grammes (honnête non ?).

A ce propos, ce ruban était un vrai délice à filer. Ce qui est agréable dans cette fibre, c'est la tenue, elle a du crimp, mais ne colle pas comme peut coller le mérinos, et du gonflant, mais même filée très fine elle est restée parfaite, le fil a juste pris un peu de corps, ce qui est parfait pour des chaussettes. La cerise sur le gâteau c'est que cette laine est vraiment douce et à mon avis, ça vaudrait le coup de se tricoter un pull dans cette matière car je suis certaine qu'il boulocherait beaucoup moins que d'autres fibres plus fines. Franchement il faudra que je teste ça ! 

Un modèle de chaussettes basique, avec du jersey tout simple, et des côtes pour que ça tienne un peu élastique sur le mollet. J'aurais d'ailleurs pu ajouter une maille ou deux dans les côtes d'ailleurs car j'ai le mollet euh.. généreux on va dire ! 

Bref, une semaine de tricot, le soir devant la téloche, aiguilles Hiya-Hiya circulaires en 2,75, je pense une quinzaine d'heures facile... je ne suis pas la tricoteuse la plus rapide du monde...

Et voilà les chaussettes uniques de moi que j'ai !! :







Alors ? vous vous y mettez quand aux chaussettes en filé-main ? Et vous vous y mettez quand au filage de préalpes-mourerous ? 

Allez, à bientôt ! 

samedi 31 décembre 2016

2017

En 2017 suivez votre chemin, épanouissez-vous dans ce que vous aimez faire, 
devenez qui vous voulez être, prenez soin de vous.
Photography by: Jeshu John


dimanche 27 novembre 2016

De la bouclette et du chapeau

La nature (et mes parents !) m'ont dotée d'une abondante chevelure à bouclettes. Des bouclettes pas très régulières, un peu molles, de celles qui disparaissent si une brosse passe dedans... Mais un joli volume autour de la tête (ce qui a pu conduire certains à parler de touffe concernant mes cheveux mais je n'en dirai pas plus afin de garder un peu de dignité !)

A partir de là, toutes celles qui sont dans mon cas comprendront que qui dit bouclettes, dit drôle de tête au moment crucial où l'on ôte un chapeau !
En général ça donne ceci : à savoir que les cheveux se retrouvent plaqués d'un côté, ou de l'autre, ou même éclatés façon brosse à dent usée, et du coup, on ne ressemble plus à rien! Impossible de récupérer le volume initial , les bouclettes ont été aplaties et à moins de mouiller, il n'y a plus rien à faire !


Avant (et même avant avant!), les femmes étaient coiffées sous leurs chapeaux. Elles portaient le chapeau par dessus une tête épinglée et laquée, cheveux soigneusement enchignonnés, tressés ou bandés pour ne pas être décoiffées par le-dit chapeau justement ! 

Ou bien le bibi était soigneusement, délicatement, et avec élégance posé par dessus la coiffure :


Une mesure que l'on pourrait qualifier de sexiste de nos jours autorisait même les femmes à garder leur chapeau à l'intérieur (alors que les hommes devaient se découvrir!) de peur que leur coiffure ne soit plus aussi parfaite une fois le couvre-chef retiré.
Cela dit, ça ne m'a jamais empêché de porter des chapeaux, mais ceux-ci devaient être absolument légers et assez larges pour ne pas compresser la bouclette, il fallait que je contrôle bien comment je les enfilais, et surtout il ne fallait pas que j'en porte un plus de 2 heures sinon c'était la cata !

Et ben vous savez quoi ? Je vais enfin pouvoir porter le chapeau près du corps ! Ouiiii !!
A moi les bonnets et autres régalades en tricot élastiques qui te tiennent chaud au crâne !
Et vivent les cheveux courts sans bouclette écrasable !! :p

Donc voici le bonnet nouveau-que-je-peux-porter ! :






Souvenez-vous du fil, c'était une tresse de Dandelion, agrémentée de turquoises offertes par Chanelke. Un navajo ply. 88 mètres ont suffit pour tricoter ce bonnet avec des aiguilles 7 car le fil était bien dense..

Et vous ? les chapeaux ? Amour ou pas ? ;-)
Bon dimanche !